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 L'histoire d'un soir...

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Fubuki
Les Squatteurs
Fubuki


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Date d'inscription : 17/06/2008

L'histoire d'un soir... Empty
MessageSujet: L'histoire d'un soir...   L'histoire d'un soir... Icon_minitimeJeu 19 Juin - 20:13

Alors que la belette fouillait un champ de cannes-à-sucre afin de retrouver son papa, un aigle des plus magnifique volait haut dans le ciel, s'exposant ainsi de plus près aux rayons du soleil afin d'avoir un bronzage sans pareil car il voulait plaire à sa compagne du nom de Mireille... Mais enfin, venons en plutôt au fait, ça se passe il y a bien longtemps, alors qu'un... ou deux...humn.. Je ne sais plus très bien... Enfin, plusieurs enfants jouaient sur le chantier des parents de l'un d'eux...

Fubuki et Soras étaient déjà de bons amis, ils avaient pour habitude de manger des fourmis à deux étant plus jeunes, de regarder les femmes à peine devenues adulte, se doucher dans des sources d'eau chaude du village et d'essayer de dresser des chiens guerriers afin qu'ils aillent voler le pain du boulanger du coin pour prendre les coups de baton à leur place.
Toujours est-il qu'aujourd'hui, Soras et Fubuki avaient 7 ans, les parents de Fubuki avaient décidés de s'installer en ville, pour être plus prêt de l'école de leur enfant -qui lui séchait les cours à leur insus avec son ami de toujours-. Pour ce, ils avaient fait construire une belle bâtisse (selon les plans) non loin de l'église avec pour voisin, un petit parc à la végétation luxuriante, très fleuri et essentiellement peuplé de peupliers. Pour faire plaisir à leur fils, les parents de Fubuki lui avaient autorisé de venir sur le chantier de la maison avec son ami Soras -qui à l'idée de jouer avec des briques s'est fait un plaisir de venir avec son ami-. Sur la terrasse en construction, des maçons du village laissaient trainer quelques parpins sur le sol. Soras courait après Fubuki, qui lui était la souris d'après leur tirage au sort, qui fût organisé sous forme de combat de lutte. Alors que Fubuki regardait plus derrière lui que devant, afin de voir si son ami le chat ne le rattrapait pas, à son grand bonheur, il commençait à le distancer, seulement, il trébucha sur un énorme pavé de pierre posé en travers de sa course, il eut à peine le temps de redresser sa tête en face de lui lors de sa chute, qu'il retomba le front sur l'angle d'une brique, ce qui lui fit pousser des cris inaudibles:

mouAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIE!!

Soras s'arrêta net, la sueur sur le front, il regarda son ami avec désolance... Il le vit alors se relever en pleurant, puis retira sa gourde accrochée en bandolière, l'ouvrit et la lui tendit, Fubuki fit un signe de tête en guise de remerciement puis aposa ses lèvres sur le bord du goulot, il cessa dès lors de pleurer, comme par enchantement... Le contenu de ce récipient n'était autre que du rhum. il faut savoir que dans leur village, tous les enfants étaient élevés au rhum dès leur plus jeune âge...

Mais là non plus n'est pas le début de leur VRAI histoire!
14 ans après ce terrible et tragique accident, ils quittèrent tout deux le village, à la recherche d'aventure, et de savoir du monde extérieur qu'ils ne connaissaient pas. Ils voyageaient le jour dans de vastes contrées reculées, là où les herbes étaient hautes, ou les marais étaient profonds et dangereux, ils passaient par de petits villages afin de s'aprovisionner en vivres et en rhum. Le soir, Fubuki avait un harmonica avec lequel il se débrouillait comme un chef, et justement en parlant de ça, il était aussi un grand cuistot et les patates étaient son plat favoris! Ils durent combattre toutes sortes d'adversaires, allant du blob aux créatures des ténèbres en passant par les hommes. Ils se forgèrent un corps résistant suite à leurs rudes aventures en pleine nature comme l'escalade, la chasse et la fuite aux animaux les moins dociles... Mais ils en sortirent vivant, après plus de 2 années passées dans des forêts hostiles, des marais sinistres et plein d'autres lieux dangereux, ils étaient encore debout, prêt à affronter n'importe qui ou n'importe quoi!
En continuant leur chemin, ils virent une grande ville délimitée par de grandes murailles, des murs de pierres au moins aussi épais qu'un sanglier, il y avait des soldats à chaque tourelle d'éclaireurs. Ils l'observaient cette cité du bois où ils se trouvaient, puis en firent le tour, afin de s'insérer sur une route en terre assez passagère.
Il y avait quelques mendiants allongés sur le bord de la route, dans des petits fossés, tandis que des marchands convoyaient leur marchandise sur de grosses charettes tirées par des chevaux; cheveux qui eux, étaient remplacés par des boeufs lorsqu'il s'agissait de fermiers ou de villageois. Les entrées et sorties de la ville étaient indénombrables, c'était là, une ville très développée où bien des choses transitaient... Ils discutèrent un moment, hésitant à passer les portes de la ville, après quoi ils décidèrent que ce serait le moment d'avoir un avis de la vie en société. Ils s'avencèrent pour entrer dans l'enceinte principale de la ville quand soudain deux hommes armés et coiffées d'un casque de la milice les arrêtèrent...:


Eh là, vous deux, à votre tenue vestimentaire, ça ce voit que vous n'êtes pas du coin! D'où venez-vous?

Soras avait déjà la main sur son fourreau à l'intérieur de sa cape, Fubuki s'en apperçut et lui mit la main sur l'avant bras tout en lui chuchottant:

Inutile d'attirer l'attention des autorités locale sur nous dès notre arrivée...

Il leur répondit à haute voix:

Nous venons du nord, nous allons passer quelques jours dans votre Cité afin de nous ravitailler... Est-ce possible?

L'un des deux soldats gromnola puis leur dit d'un ton rabat-joie:


Nous n'aimons pas les étrangers dans le coin, ne vous atardez pas trop! Allez-y, passez.


Les deux amis avancèrent, et une fois passé le barrage, ils mirent leur capuchon de cape sur leur tête afin de ne pas se faire connaitre de visage. Ils arrivèrent sur la grande place où gisait un fontaine plus que radieuse, faisant jaillir de l'eau par plus d'une dizaine de statues gravées en argent. Beaucoup de monde faisaient des va et viens en entrant des différents rues, magasins ou tavernes du coin. Les remparts qui entouraient la ville mesuraient pas loin de 15 mètres de hauteur. Dans la rue, on pouvait voir la milice se déplacer par groupes de 2 ou 3 hommes, de grandes épées courbées à la ceinture et une lance à la main. Les deux jeunes guerriers partirent dans une rue où la pénombre régnait, ils s'enfonçaient vers de rues de plus en plus étroites, ils y virent une taverne, d'où un homme ivre se faisait jeter par terre par deux hommes assez robustes. Ils s'échangèrent un bref regard puis entrèrent dans cette taverne où l'odeur de l'alcool iritait presque leur narine...
Fubuki s'assit à une table tandis que Soras était parti commander deux chopes de bières:

Oh là, tavernier, tu nous donneras deux bières bien fraîches...

Je vous emmène ça dans un instant les jeunes! J'espère que vous avez de quoi me payer!

Répliqua-t-il avec une voix aussi pesante que sa corpulance.
Un groupe d'individus avait observé les deux vagabonds qu'étaient Fubuki et Soras, et leurs regards méfiants et haineux se faisaient ressentir par ces deux derniers qui n'avaient aucun doute sur leurs intentions. Ils étaient 5 exactement, dont un était très gros et grand comme une armoire de chênes. L'un d'entre eux se leva et s'approcha de leur table alors que ses compagnons le suivaient... Arrivé à leur niveau, il s'appuya les deux mains sur la table et leur demanda:


Alors les étrangers, vous avez pas bien choisis votre endroit ni votre moment je crois bien... Vous avez pas de la monnaie à nous filer? Mes amis et moi on a soif!

Soras et Fubuki étaient venu dans l'espoir de boire un coup et de se reposer, ils ne prétèrent pas attention à leurs agresseurs, ils buvaient tranquillement sans les regarder, parfois même, ils s'échangeaient quelques regards. Le même type qui leur avait parlé un instant auparavant haussa le ton tout en sortant un couteau de son pantalon déchiré à certains endroits:


Vous m'ignorez? On va vous dépouiller!!

Alors qu'il approchait sa fine lame de la gorge de Soras, ce dernier lui attrapa le poignet et le fit pivoter et valser en l'air, il retomba le dos sur la table, Fubuki avait déjà prit le soin de mettre les deux chopes à l'abri. L'auto-proclamé dépouilleur sentit sa propre arme contre sa gorge, il regardait Soras penché au dessus de lui avec un regard remplit de peur. Tandis que ses compagnons alllaient le frapper, Fubuki prit appuie sur la table et frappe l'un des premiers hommes au menton d'un coup de pieds aussi puissant que précis, l'homme tomba à terre, ses amis foncèrent sur l'auteur de ce coup afin de le saisir et de le punir, seulement, Soras avait assomé sa proie en lui cognant la tête contre la table et projetta son corps sur leurs adversaires... Ils étaient maintenant 4 à terre et la grosse masse de graisse se dressait debout face à Fubuki...:

Krön! Vous allez regretter ce que vous avez fait, misérables larves!!!

Le mastodonte prit de l'élan et sauta par dessus ses camarades qui se relevèrent après son acrobatie, puis il plonga sur Fubuki qui s'empressa de faire une roulade sur le côté et bouscula un autre homme, qui le gronda sévèrement, après quoi la personne assise à ses côtés lui reprocha son ton, ils commencèrent à se battre. La taverne était en plein action, les coups de poings ou de pieds partaient dans tous les sens, certains prenaient des chaises pour frapper, d'autres se cachaient en dessous des tables, mais ces derniers se faisaient rare ou alors massacrer par les plus costauds. Mais revenons en à nos amis, qui avaient 4 personnes à vaincre avant de pouvoir sortir de l'auberge. La grosse brute se relevait de son plaquage raté, se retourna et vit que Fubuki vida une chope de bière d'une traite en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et le frappa à la tête à l'aide de celle-ci, il était sonné, Soras arriva en courant et lui fit une clé de jambe à l'aide d'un tacle:

Youhouuuuuuuu!!!!

La montagne de graisse s'affala sur le sol après quoi Fubuki retourna une table sur lui afin qu'il se calme :

Yeah!

Fubuki sauta derrière le bar et s'y accroupit, il regarda autour de lui alors que le brouaha se faisait entendre dans toute la salle, il vit alors une bouteille de rhum, il l'ouvrit rapidement puis en bu quelques gorgées avant de retourner au combat. En jettant un coup d'oeil par dessus le bar, il vit des assiettes volées, tout commes des êtres humains d'ailleurs, balancés en l'air par de types bien costauds et surtout bien remontés du fait que leur chope se soit fait renversée. Il remarqua alors que son ami Soras était encerclé par les 4 responsables de tout ce raffut, il monta sur le bar et sauta en l'air afin de s'accrocher à une poutre faite en bois rouge, s'y balança et retomba les pieds en avant sur la colonne vertébrale d'un des hommes qui entouraient son compagnon de toujours, ce qui le tua sur le coup, le corps jonchait sur le sol, immobile, l'un des 3 brigants s'énerva et s'apprétait à couper la tête de Fubuki quand il s'apperçut que Soras avait déjà dégainé son épée et il dévia la trajectoire du coup horizontal, étonne de cette habilité et vitesse à l'épée, il reprit ses esprits en peu de temps et essayait de blesser l'escrimeur hors pair qu'était Soras... en vain, impossible de rentrer dans son périmètre de sécurité, il manie le sabre avec dextérité, chacun de ses coups sont calculés, il impose son pas!
Fubuki pendant ce temps, se fait prendre d'assaut par l'un d'eux, qui le pousse violemment, il tombe sur une table derrière lui, puis lui lance un regard glacial, se relève, et lui asseigne un crochet du droit qui le projetta contre le bar qui se trouvait à 2 mètres pourtant... Si Soras était un maître dans l'art de l'épée, Fubuki n'en restait pas moins avec une force hors du commun, ce sont dans ces spécialités qu'ils se sont entrainés avec tant d'ardeur tout le long de ces années.
Le dernier homme qui restait se jetta aussi contre Soras, ils étaient à deux contre un, ils pensaient qu'à deux ils auraient plus de chance de le tuer, mais ce n'était pas le cas, il avait l'air de s'amuser de leur confrontation...


Sosoo'! Cesses de t'amuser, on devrait filer en vitesse avant que la milice n'arrive! lui cria Fubuki. Ce à quoi il répondit:
Ouais ouais... Si on ne peut même plus se battre en paix...

Soras attrapa dès lors le bras qui tenait l'épée d'un des deux hommes, il lui enfonça la sienne dans le ventre, il vit alors ses yeux écarquillés, au bord des larmes, ils s'effondra sur le sol puis il para le coup d'épée de son dernier adversaire qui avait pour but de le découper en deux dans le sens de la verticale, puis se déplaça de deux pas sur le côté et lui trancha un bras. Le sang coulait à flot, telle l'eau jaillissait de la fontaine de la grande place, il hurlait de douleur, Soras lui transperça la gorge afin d'abréger ses souffrances. Fubuki avait déjà traversé la salle qui n'était plus qu'un champ de bataille et l'attendait à la porte d'entrée, il lui fit signe de se dépécher. Lorsqu'il vit son compagnon, il sauta de tables en tables, se faufillait entre la pluie de coups qui ne lui étaient pas tous destinés, puis rejoint enfin son ami. Ils se mirent à courir en direction d'une sombre ruelle dans laquelle ils se cachèrent quelques instants. Effectivement, la milice accourait, ils étaient au moins une bonne vingtaine d'hommes armés et uniforme rouge et noir, Soras regarda discrètement la rue perpendiculaire à celle où ils étaient cachés:


C'est bon, la voie est libre, on file!

Ils prirent la fuite en allant vers le quartier riche, ils entrèrent par dessus un portail dans une propriété somptueuse et démesurée, ils s'assirent dans le jardin puis Soras s'exclama:


Fubu! On a rien pour se remplir la panse!
Haha, ne t'en fais pas, j'ai chapardé quelques rations de survie avant de quitter nos amis!


Il sortit deux bouteilles de rhum du dessous de sa cape, ils rigolèrent ensemble puis ils trinquèrent ensemble et se mirent à boire sous la lune qui ce soir, était pleine...
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